L’essor du télétravail nécessite une supervision accrue des performances et de la productivité des employés qui va au-delà de la surveillance des frappes clavier et du temps passé devant son ordinateur
71 % des entreprises françaises ont dû trouver de nouvelles façons de mesurer la productivité de leur personnel
76 % des salariés français reconnaissent que le passage au télétravail a poussé leurs employeurs à mettre davantage l’accent sur leurs performances
Paris, le 18 novembre 2021 – VMware, Inc. (NYSE : VMW), leader de l’innovation en matière de logiciels d’entreprise, présente les résultats d’une enquête internationale. Celle-ci révèle que la hausse de la performance des employés et la confiance établie dans le cadre des nouveaux modèles de travail hybride pourraient être menacées par la mise en place de mesures de télésurveillance additionnelles.
Plus de la moitié des entreprises françaises prévoient de renforcer la supervision de leurs employés en situation de télétravail
Baptisée « The Virtual Floorplan: New Rules for a New Era of Work », l’étude réalisée par Vanson Bourne pour VMware révèle que 63 % des entreprises françaises prévoient ou ont déjà adopté des outils dans le but de renforcer la supervision de leurs employés en situation de télétravail. Parmi les mesures envisagées ou mises en place par ces entreprises figurent l’utilisation de logiciels de surveillance des e-mails (37 %), de la navigation sur Internet (36 %) et des outils de collaboration (45 %), ainsi que des systèmes de vidéosurveillance (24 %), des webcams dotées de technologies de suivi du regard (25 %), ainsi que des logiciels d’enregistrement de frappes au clavier (20 %). Cependant, respectivement 48 % et 45 % des entreprises françaises ayant mis en place ou utilisant actuellement des systèmes de surveillance, enregistrent un taux de turnover « plus élevé » ou « nettement plus élevé ».
L’essor de nouveaux critères d’évaluation
Les résultats de l’enquête montrent à quel point il sera délicat pour les entreprises de trouver le bon équilibre afin d’évaluer les performances de leurs employés au-delà du seul facteur que constitue le présentéisme. De leur côté, trois quarts (76 %) des salariés français s’accordent à dire que le passage à un environnement de travail distribué a poussé leurs employeurs à mettre davantage l’accent sur leurs performances (au lieu de s’appuyer sur des indicateurs traditionnels tels que le temps passé au bureau). En outre, 81 % des employés estiment que les technologies permettant le télétravail les rendent plus efficaces qu’ils ne l’étaient auparavant. Enfin, 71 % des entreprises françaises ont dû trouver de nouvelles façons de mesurer la productivité de leur personnel. Ce suivi des performances de nouvelle génération a notamment reposé sur des points réguliers avec les managers afin de discuter des charges de travail (55 %), l’évaluation de leur production et des livrables attendus (51 %), et l’utilisation de nouveaux logiciels de gestion de projet (37 %).
Cependant, leurs salariés ne se trouvant plus nécessairement à quelques mètres de leurs managers, les employeurs trouvent de nouvelles façons de suivre et de quantifier la productivité de leur personnel. Ainsi, si près de 6 employés français sur 10 (53 %) acceptent que leur organisation ait dû développer de nouvelles solutions pour superviser leur productivité dans le cadre de la migration vers un modèle hybride, la transparence reste un facteur critique. Un tiers (33 %) d’entre eux ignorent si leur organisation a mis en place des systèmes de surveillance sur leurs appareils afin d’évaluer leur productivité.
« Globalement, nous assistons à une transition définitive vers des modèles hybrides qui ne nécessitent pas que les travailleurs soient constamment au bureau. Compte tenu de ce changement, leurs employeurs devraient agir avec prudence lors du remplacement du présentéisme par des outils de supervision. Supervision et performances sont deux notions totalement différentes », déclare Shanker Iyer, vice-président sénior et directeur général, End-User Computing, VMware. « Les environnements numériques de travail permettent aux individus de travailler n’importe où, et notre enquête montre que leurs utilisateurs se sentent plus valorisés et appréciés. En manquant de transparence et en mesurant leur productivité de façon aléatoire et uniquement à l’aide de chiffres, les employeurs peuvent rapidement miner la confiance de leurs salariés, et risquent de voir leurs meilleurs talents partir, alors que nous sommes dans un marché extrêmement complexe et compétitif. »
Le travail hybride impose une nouvelle configuration
La surveillance des employés n’est que l’un des thèmes abordés dans l’étude The Virtual Floorplan. Les principaux enseignements de l’enquête sont :
- L’émergence de nouvelles « tribus virtuelles ». En s’imposant sur la durée, le modèle hybride a donné naissance à une nouvelle configuration qui rapproche naturellement les salariés en vertu de leurs affinités, de leurs objectifs et de leurs valeurs, plutôt que sur la base de leur proximité physique. Et avec ce nouveau modèle viennent de nouvelles règles, ainsi que de nouveaux critères de réussite pour les employés, les dirigeants et les équipes. Consultez notre infographie ici.
- Une nouvelle ère de transparence et de confiance. Avec l’avènement du modèle hybride et son manque de contrôle centralisé et d’interactions physiques, la transparence et la confiance représentent désormais des qualités essentielles pour les dirigeants souhaitant faire progresser et unifier leur organisation. Consultez notre infographie ici.
- La sécurité : un travail d’équipe. S’il offre d’innombrables libertés aux employés, cette nouvelle configuration dans l’espace présente tout autant de risques de cybersécurité. Pour les services informatiques, qui exercent un contrôle moins direct sur les applications, terminaux et réseaux, il convient désormais de s’adapter à un nouveau modèle où la sécurité est un travail d’équipe. Consultez notre infographie ici.
Cliquez ici pour télécharger tous les résultats de notre enquête.
Méthodologie
L’enquête a été réalisée par le cabinet de recherche indépendant Vanson Bourne pour le compte de VMware entre juillet et août 2021. Quelque 7 600 dirigeants, responsables de services RH et informatiques et employés d’entreprises d’une variété de secteurs (informatique, industrie manufacturière, génie mécanique et gestion de la production, services financiers, services aux entreprises et professionnels, commerce de détail et de gros, énergie, industrie pétrolière et gazière, services publics, distribution et transport, santé publique, bâtiment et immobilier, enseignement public, télécommunication, services au grand public, administrations locales et centrales, médias de loisir et de divertissement, enseignement privé, soins privés et autres hôtellerie) ont été interrogées à travers le monde. L’enquête a été menée exclusivement auprès d’entreprises d’au moins 500 employés au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Russie, en Pologne, en Norvège, en Suède, en Espagne, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, aux États-Unis, au Canada, au Japon, en Australie, en Inde, en Chine, à Singapour et en Corée du Sud.
À propos de VMware
VMware, leader des services multi-Cloud pour tout type d’application, soutient l’innovation numérique en permettant aux entreprises de contrôler leurs environnements. En tant qu’accélérateur d’innovation, l’éditeur propose des solutions fournissant aux organisations la flexibilité et le choix nécessaires pour bâtir leur avenir. Basé à Palo Alto, en Californie, VMware est déterminé à créer un avenir meilleur en suivant son agenda pour 2030. Pour plus de renseignements, rendez-vous sur www.vmware.com/company.
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